Koh Tao est habitée depuis relativement peu de temps. Les premiers groupes de migrants arrivèrent sur l’île en 1947 et venaient pour la plupart de Koh Phangan. En 2016, la population officiellement recensée s’élevait à 2,240 personnes, toutefois le nombre réel de personnes habitant sur l’île est d’environ 8,000.
Koh tao est comme un deuxième chez-soi pour un grand nombre de Thaïlandais et d’étrangers du monde entier, principalement d’Asie et d’Europe. La majorité des habitants sont du sud de la Thaïlande, parlent le dialecte principal du sud du pays et vivent dans les trois villages de Mae Haad, Sairee et Chalok Baan Kao.
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Les deux traits distinctifs des Thaïlandais sont la “considération” et “l’hospitalité”. La “considération” doit être comprise comme une façon polie et respectueuse de prendre en compte les sentiments de l’autre afin d’éviter de les heurter. Quant à l’hospitalité, elle est une qualité quasi naturelle des Thaïlandais, qui sont également aimables, généreux et prévenants. Les Thaïlandais sont naturellement des hôtes attentionnés et lors des repas ne manquent jamais d’inviter les amis ou les visiteurs de passage à se joindre à leur repas.
Les Thaïlandais de Koh Tao sont sympathiques et décontractés. Nombre de ceux qui se sont installés sur Koh Tao ont laissé derrière eux l’agitation du monde pour jouir d’une vie plus simple et sont très heureux d’être ici.
95 % des Thaïlandais sont bouddhistes, 4 % musulmans, et 1 % d’entre eux respectent d’autres religions. Le but fondamental du bouddhisme est de mettre fin à la dukkha (la souffrance et l’imperfection) en prenant vraiment conscience qu’il n’y a ni soi ni rien qui appartienne à un soi, qu’il convient de se libérer de l’égoïsme et de ne s’attacher à rien. Il n’y a de réel que le corps et l’esprit, qui sont des processus naturels.
Le bouddhisme considère que l’on peut acquérir de grandes connaissances par soi-même sans avoir à suivre les autres. Les bouddhistes vont au temple pour accomplir des actes méritoires à chaque pleine lune et chaque nouvelle lune. Le matin, le long des routes, il est fréquent de voir des moines recevoir les offrandes de la communauté thaïlandaise.
Sa Majesté le Roi Chulalongkorn Rama V (20 septembre 1853 – 23 octobre 1910) fut un rois les plus grands et les plus vénérés de Thaïlande. Il sut préserver la souveraineté et l’indépendance à l’époque du colonialisme occidental, réforma profondément le gouvernement et sut mobiliser sa nation pour amener la Thaïlande, encore appelée Siam, dans le monde moderne.
Le temple de Koh Tao baigne dans une atmosphère paisible et ombragée, malgré son emplacement près de la route principale à 300 m au nord de la ville de Mae Haad. Connu sous le nom officiel de Wat Koh Charoen Santi Dharma, il est entouré d’un jardin tranquille. C’est là que les fidèles viennent accomplir des actes méritoires, écouter des sermons ou participer aux funérailles. Le temple est aussi un centre pour la communauté locale et est utilisé pour les réunions et les séminaires.
Les autochtones révèrent et vénèrent les esprits de deux rochers appelés Hin Taa Toh et Hin Yaai Mae, avec cette croyance que ces esprits sont des dieux qui les protègeront des désastres naturels et de la mauvaise fortune en particulier pendant les voyages en mer. La maison des esprits est le lieu où les habitants peuvent les honorer.
La statue du roi Rama V de Koh Tao se trouve au Jor Por Ror cape.
L’étiquette du temple
En Thaïlande, les temples sont un lieu de respect. Si vous choisissez d’en visiter un, veuillez respecter l’étiquette comme suit : habillez-vous de façon convenable. Pas de shorts ou de hauts sans manches. Les jupes ou les pantalons doivent être assez longs pour couvrir les genoux. Les femmes ne sont pas autorisées à toucher les moines. Si vous voulez donner quelque chose à un moine, vous pouvez le placer dans un tissu qui vous sera présenté par le moine. Dans la culture thaïlandaise, les pieds sont considérés comme “impurs” et comme la partie du corps la plus “basse”, et pas seulement au sens propre. Ne pointez jamais du pied une statue de Bouddha, des moines ou d’autres Thaïlandais.
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